« Moi, quand je vais mal à Paris, je repense au commencement afin de comprendre les raisons pour lesquelles j’ai quitté les miens et franchi la Méditerranée. Et comme à chaque fois, je me perds, je ne trouve pas une seule explication raisonnable à mon exil. »
Un jeune Tunisien débarque à Paris, invité par un prestigieux professeur de la Sorbonne à poursuivre ses études par une thèse. Confiant dans sa gloire à venir, féru de culture classique – mais qui s’intéresse encore à Bossuet ? -, il va errer de désillusions en désillusions avant de retrouver la mélodie des mots.
Partition fine sur ces étudiants qui quittent leur pays, le cœur empli d’espoir, décidés à embrasser l’esprit français, Paris est une dette est une ode, drôle et cruelle, à la réalité.