- EAN13
- 9782707160065
- ISBN
- 978-2-7071-6006-5
- Éditeur
- La Découverte
- Date de publication
- 25/03/2010
- Collection
- Cahiers libres
- Nombre de pages
- 252
- Dimensions
- 22 x 13,5 x 2,2 cm
- Poids
- 320 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Code dewey
- 306.36
- Fiches UNIMARC
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Éloge du carburateur
essai sur le sens et la valeur du travail
De Matthew B. Crawford
Traduit par Marc Saint-Upéry
La Découverte
Cahiers libres
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A l'artisan, on préfère de loin le consultant en gestion qui est fier de ne posséder aucune expertise spécifique. Le consultant en gestion projette une image de liberté triomphante au regard de laquelle les métiers manuels passent volontiers pour misérables et étriqués. Imaginez à côté le plombier accroupi sous l'évier, la raie des fesses à l'air !
L'auteur, brillant universitaire, a délaissé un emploi dans un think tank à Washington pour ouvrir... un atelier de réparation de motos. En racontant sa reconversion professionnelle, il réfléchit sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales. Mêlant anecdotes, récit et réflexions philosophiques et sociologiques, il montre que ce "travail intellectuel", dont on nous rebat les oreilles depuis que nous sommes entrés dans l'"économie du savoir", se révèle pauvre et déresponsabilisant. Il restitue l'expérience de ceux qui, comme lui, s'emploient à fabriquer ou réparer des objets - ce qu'on ne fait plus guère, puisqu'on achète, jette et remplace. II montre que le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d'un point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de l'"économie du savoir". Il est temps de tout démonter et de mettre les mains dans le cambouis.
L'auteur, brillant universitaire, a délaissé un emploi dans un think tank à Washington pour ouvrir... un atelier de réparation de motos. En racontant sa reconversion professionnelle, il réfléchit sur le sens et la valeur du travail dans les sociétés occidentales. Mêlant anecdotes, récit et réflexions philosophiques et sociologiques, il montre que ce "travail intellectuel", dont on nous rebat les oreilles depuis que nous sommes entrés dans l'"économie du savoir", se révèle pauvre et déresponsabilisant. Il restitue l'expérience de ceux qui, comme lui, s'emploient à fabriquer ou réparer des objets - ce qu'on ne fait plus guère, puisqu'on achète, jette et remplace. II montre que le travail manuel peut même se révéler beaucoup plus captivant d'un point de vue intellectuel que tous les nouveaux emplois de l'"économie du savoir". Il est temps de tout démonter et de mettre les mains dans le cambouis.
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