La poudre de sourire
EAN13
9782940733934
Éditeur
FLORIDES HELVETES
Date de publication
Collection
POCHE SUISSE
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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La poudre de sourire

Florides Helvetes

Poche Suisse

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Depuis son village d’Évolène, niché au cœur du val d’Hérens, Marie Métrailler
livre un récit touchant sur le Valais d’autrefois. Avec discernement, mêlant
sagesse et malice, elle évoque ses souvenirs : la rudesse de la vie rurale,
les coutumes et les légendes locales, la religion, mais également son enfance,
son quotidien de tisserande autodidacte dans un contexte économique
autarcique, sa condition dans une région et à une époque où l’autonomie des
femmes est quasiment inexistante. De son récit se dégage aussi son grand
attachement au patois, à l’artisanat et aux valeurs terriennes. Ce témoignage
est le fruit de nombreux entretiens recueillis par la journaliste et écrivaine
Marie-Magdeleine Brumagne dès l’été 1974 et jusqu’à la mort de Marie
Métrailler, au printemps 1979. Il a été publié pour la première fois à titre
posthume en 1980. Cette édition est accompagnée d’une préface inédite de
Federica Tamarozzi, conservatrice du département Europe au Musée
d’ethnographie de Genève. \--- "Je suis née, il y a très longtemps, en 1901, à
une époque où la vie était bien différente, surtout pour nous autres paysans
de montagne. À Évolène, les gens n'étaient pas riches. Dans chaque famille, on
avait un petit bout de campagne divisé en je ne sais combien de parcelles. On
devait courir d'un coin à un autre pour travailler la terre. Lors des
récoltes, il fallait tout ramasser, le moindre brin de foin, la plus minuscule
pomme de terre. Tout devait servir. Mais si la vie n'était pas facile, on ne
pouvait pas dire qu'on était malheureux..." Née à Évolène, Marie Métrailler
(1901-1979) y a été tisserande. Après une enfance difficile, elle se lance
dans l’artisanat afin d’éponger les dettes familiales. En 1938, elle ouvre son
atelier de tissage, activité traditionnelle de sa vallée ; au fil des années,
elle se lie d’amitié avec des personnalités d’exception, comme Marguerite
Duras et Marguerite Yourcenar. Pionnière de la cause des femmes, elle
développe un esprit critique à l’égard de la religion catholique et de la
société patriarcale du début du xxe siècle.

*[XIXe]: Dix-neuvième
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