Personne Seulement

Ce recueil est beau de cette beauté qui nous fait méditer sur la précarité des
choses comme du temps. Il y a là, dans ces vers libres maîtrisés, une force
d’évocation qui fait en sorte que, comme le suggère le dernier poème, il n’y
ait plus«personne/seulement/le cœur». – Hugues Corriveau,  Le Devoir
L’écriture de Personne seulement semble avoir été longtemps travaillée,
raturée, réduite à son plus juste mot. Comme on retrouve, dans cet ouvrage,
une réciprocité entre littérature et musique, l’attention au rythme et à la
sonorité des poèmes dirige la forme de l’oeuvre. La douceur du propos jumelée
à son élan déambulatoire ressortent dans une poétique qui laisse respirer les
textes et permet aux images de se déposer comme un nuage de poussière. –
Mégane Desrosiers, Lettres québécoises numéro 189 Lire Personne seulement de
Laure Morali, c’est écouter battre le cœur de Montréal, des scènes de parc, de
neige, d’été vibrant, d’escalier de service, d’automne flamboyant, de bus, de
marchette, de pas perdus, d’apparitions et de renaissances. […] Personne
seulement fait jaillir la lumière, les couleurs sur la ville, tout comme ce
recueil embrasse la nature, mère de toutes les beautés, tandis que l’humain
touche par sa trace mouvante, émouvante. – Fanny Nowak, Aires Libres