- EAN13
- 9782493206961
- Éditeur
- Le bruit du monde
- Date de publication
- 04/01/2024
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Bruit du monde 21,00
FINALISTE DU PRIX DU PREMIER QUEBECOIS 2024
"Chaque matin, je remettais au lendemain le projet d'aller à la maison de mon
père. Pour la seule fois de ma vie, c'est lui qui m'a attendu en vain."
Un homme débarque à Budapest, sa ville natale, par un chaud matin d'automne,
pour un séjour d'une semaine. Il a l'intention de revoir ses anciens amis, sa
famille, son premier amour. De parcourir de bas en haut son arbre
généalogique, ou du moins ce qu'il en reste, du petit cousin hooligan aux
grands-parents qui dorment paisiblement, l'espère-t-il, sous les pierres
moussues du cimetière.
Avec Petya, son compagnon d'enfance, il forme le projet d'aller visiter la
maison que son père a chérie pendant des années, qu'il a longtemps espéré
recevoir en héritage, mais qui a sombré avec tout le reste. Cette maison du
lac Balaton, ancien pressoir de vignoble, à flanc de colline, où l'on entrait
en passant par le grenier. Il faut donc s'empresser de griffonner sur un
napperon le plan pour s'y rendre, mais ce geste n'est-il pas aussi dérisoire
que de vouloir retracer les contours d'un rêve dont on émerge à peine avant
qu'il nous échappe à jamais ?
"Chaque matin, je remettais au lendemain le projet d'aller à la maison de mon
père. Pour la seule fois de ma vie, c'est lui qui m'a attendu en vain."
Un homme débarque à Budapest, sa ville natale, par un chaud matin d'automne,
pour un séjour d'une semaine. Il a l'intention de revoir ses anciens amis, sa
famille, son premier amour. De parcourir de bas en haut son arbre
généalogique, ou du moins ce qu'il en reste, du petit cousin hooligan aux
grands-parents qui dorment paisiblement, l'espère-t-il, sous les pierres
moussues du cimetière.
Avec Petya, son compagnon d'enfance, il forme le projet d'aller visiter la
maison que son père a chérie pendant des années, qu'il a longtemps espéré
recevoir en héritage, mais qui a sombré avec tout le reste. Cette maison du
lac Balaton, ancien pressoir de vignoble, à flanc de colline, où l'on entrait
en passant par le grenier. Il faut donc s'empresser de griffonner sur un
napperon le plan pour s'y rendre, mais ce geste n'est-il pas aussi dérisoire
que de vouloir retracer les contours d'un rêve dont on émerge à peine avant
qu'il nous échappe à jamais ?
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