Je les vois encore aujourd’hui, ces papayers, dans la cour de ma maison d’enfance au cœur de l’océan indien. J’ai encore ce goût sucré, suave et juteux de la papaye mûre en bouche… À l’époque je la mangeais nature ou avec juste un filet de jus de lime. C’est ainsi que la préférais.
Tout est bon dans le papayer : nous mangions les fleurs en beignet et les grosse feuilles nous servaient d’emballage pour les cuissons en papillote. Grâce à sa sève laiteuse, blanchâtre et inodore, je n’ai jamais mangé de steak de zébu aussi tendre. Le miracle s’explique par la présence de la papaïne dans la sève, une enzyme gloutonne capable de dissoudre jusqu’à deux milles fois son poids en fibre et qui réduit en compote la viande la plus coriace !
Ce n’est que quelques années plus tard, que j’apprenais son nom scientifique dans un dictionnaire : Carica papaya, de la famille des cariacées, originaire d’Amérique latine. Découverte par les européens vers le XVIe siècle, elle s’est vite propagée aux Antilles, en Inde et en Afrique. Outre des vertus médicinales. Elle facilite la digestion, améliore la vision, rend les peaux lisses. Ses extraits ont même requinqué le pape !
Depuis le temps, j’ai appris à aimer toutes les versions gourmandes de la papaye appelée aussi « le fruit des anges » !
Les dix recettes
- Chips de papaye
- Soupe frisquette de papaye
- Salade de papaye verte aux tourteaux
- Rougail de papaye
- Curry de gambas aux papaye et mangue
- Barquette de papaye farcie au veau
- Chutney de papaye
- Cake de papaye confite
- Glace de papaye au sirop de rose
- Papaye flambée au rhum