Depuis la nuit des temps, l’homme déplace les animaux pour les emmener vers de gras pâturages. Ces dernières années, cette transhumance s’est accélérée et mondialisée. Nos animaux naissent dans un pays, sont engraissés dans un autre et tués dans un troisième, au gré de logiques industrielles et culturelles. Veaux, agneaux, cochons sont ballottés dans des conditions souvent déplorables, malgré les réglementations européennes. Heureusement, des hommes et des femmes s’organisent. Filatures, infiltrations, toutes les méthodes sont bonnes pour obtenir des informations sur le transport des animaux et faire respecter la loi.
Émilie Fenaughty a suivi ces activistes qui dénoncent les mécanismes absurdes d’un industrie déshumanisée à l’heure de l’urgence climatique.