« Elle n’avait pas dit un mot, elle n’avait pas fait un geste, elle n’avait même pas pleuré ; tout était resté sec et tendu en elle ; […] à peine si elle semblait vivre, et ses yeux étaient pleins d’un feu aride et noir. »
Mêlant intrigue amoureuse et réflexion sur le destin des communautés, Ramuz livre là une histoire tragique, aux accents de légende montagnarde, qui a inspiré le cinéma expressionniste (Rapt de Dimitri Kirsanoff – 1934 –, avec une musique d’Arthur Honegger).
Publié en revue en 1912, Le Feu à Cheyseron constitue une première version de La Séparation des races.