Les Finlandais ont toujours cherché à démontrer leurs particularités.
Aussi, lorsqu’ils obtiennent leur indépendance en 1917, après avoir été Suédois jusqu’en 1809, puis Russes jusqu’au début du siècle, ils sont habités par cette envie de devenir un peuple à part entière, doté de qualités spécifiques. Ils se distinguent nettement dans plusieurs domaines d’ailleurs : le design, l’architecture, l’éducation. On les admire pour leur docilité : timides, quelque peu introvertis, travailleurs et honnêtes, les Finlandais ne font jamais la grève !
La jeune génération n’hésite d’ailleurs pas à entreprendre, ce qui permet aux Finlandais d’être reconnus dans plusieurs domaines dont le secteur TCI qui reste très dynamique, leur approche environnementale pleine de bon sens, une justice très humaine et la grande efficacité de leur système éducatif, qui en fait l’un des plus modernes. Frappés eux aussi par la crise des Subprimes et la retraite massive des baby-boomers, il a fallu à ce peuple beaucoup de force et de volonté pour demeurer présent dans la sphère européenne, lui qui combat activement pour affirmer son caractère européen. Comme dans beaucoup de pays, le clivage perdure entre la Finlande rurale, où prédominent le travail et le rapport à la nature, et la Finlande urbaine, davantage rattachée à l’Europe de l’Est.
Complexée par son passé, les Finlandais ont souvent joué les équilibristes entre influences russes et européennes.
Aujourd’hui, ils se sont trouvés. Forts d’un grand nombre de qualités, ils pourraient même devenir un réel exemple à suivre.